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J'avais une idée approximative du déroulement de ce camp organisé par le Breakfast Club of Canada, mais jamais je n'aurai cru passer un aussi beau moment avec ces 41 jeunes de 9 à 14 ans venus de l'Ouest canadien.
 
Maxime Larose et moi-même avions des groupes de sept jeunes avec qui nous avons passé quatre jours intenses, durant lesquels nous avons fait des dizaines d'activités, physiques, artistiques et intellectuelles!

 

chair on a chin

 

Maxime Larose en train de présenter le jeu des roches... 
et de nous étonner avec ses talents! (c) Exeko

 

Nous avons pu intégrer les programmes Trickster et idAction pendant le camp, principalement lors des pièces de théâtre d'un atelier d'énigmes et de visionnement.

 

 

 

thinking kids

 

 

Youssef Shoufan en train de présenter des énigmes. Il fallait voir les faces magiques des jeunes qui réussissaient à trouver les réponses! (c) Exeko

Plus de photos et de descriptions à venir sous peu sur notre blog!

 

 

 

 

 

 

 

Par Sébastien Gratoir. La Tribune ouverte:  Nous laissons désormais la parole à nos bénévoles sur notre blog, l'occasion de vivre l’expérience Exeko d'un autre point de vue. Sébastien est bénévole depuis quelques mois pour idAction et idAction Mobile, respectivement programme socio-éducatif et caravane de médiation philosophique et intellectuelle pour les autochtones en situation d'itinérance à Montréal.Découvrez Sébastien ici

 

 

 

Maxime, médiateur chez Exeko et moi-même, bénévole, arrivons dans le centre de jour de l’accueil Bonneau, organisme travaillant avec des personnes en situation d’itinérance. Daniel, également médiateur, est déjà installé dans le cercle formé de chaises au milieu d’une grande salle où certains jouent aux cartes, se reposent ou… discutent déjà avec lui. C’est lancé, on se présente et on propose le sujet du jour, « l’opinion publique » ! Cela fait débat, on discute et réfléchit à la différence entre « connaissance » et « opinion », la validité des sondages, … Maxime vient avec l’exemple des attentats de Boston. Qui et comment nomme-t-on cela du « terrorisme » ? Tout le monde a son mot à dire, les intervenants de l’accueil Bonneau nous aidant à gérer le temps et les demandes de parole de chacun. 
 
Maxime et Daniel, dans la salle commune de l'Accueil Bonneau (C) Dorothée de Collasson
 
 
Plusieurs personnes, intriguées, s’ajoutent au cercle. Daniel recentre le débat et Maxime propose une mise en situation : il demande qui souhaiterait être président d’un pays. Quelqu’un se propose. Comment ferait-il pour bien gérer son pays, correspondre aux attentes du peuple et donc pour bien avoir leur avis ? Pas facile… cela amène à encore d’autres nouvelles questions. Un homme, discret jusqu’alors, intervient : « Moi, quand j’étais jeune, je n’osais pas donner mon avis, or, c’est un droit, le droit à la parole ! C’est une question de dignité. » Est-ce une question de manque de lieux pour parler, de peur de parler? Une intervenante de l’accueil Bonneau demande ce qui lui a finalement permis de s’exprimer. Il répond : « C’est simple… Grâce à un regroupement avec des intervenants comme ici qui m’ont montré que je pouvais être considéré et avoir confiance en moi. C’est peut-être niaiseux ce que j’ai dit mais ce n’est pas grave, au moins, j’ai donné mon opinion ». Elle renchérit en demandant si ici les participants se sentent entendus. «Oui, je m’entends ! », réponds l’un. Rires. L’heure et demi est passée rapidement, tout le monde semble satisfait du moment passé ensemble et on se remercie mutuellement. Daniel et Maxime avouent qu’ils avaient un peu de stress avant d’arriver mais sont également très contents des échanges qu’il y a eu avec une vingtaine de personnes finalement au total.
 
 
Accueil Bonneau
 
 
Une semaine plus tard, je retrouve les deux mêmes médiateurs-animateurs dans un petit café avant notre deuxième atelier sur « la place de l’artiste dans la société ». Il me confie, en plus du rôle de scribe que j’avais tenu, celui de réaliser une « carte mentale » des convergences et divergences d’opinion, en écrivant et plaçant au milieu de la table des petits cartons avec les mots et questions clés. Avec cet outil ainsi que la structure des questions préparées, il y aura moins de risque d’aller dans tous les sens. Nous sommes cette fois installés dans le local d’art parmi des instruments, peintures et dessins. 
 
(C) Aurélien Chartendrault
Des nouvelles têtes mais aussi beaucoup de personnes déjà rencontrées, enthousiastes. On commence par un tour où chacun doit préciser comment il voit sa place comme artiste dans la société. Des années de musique, du spectacle, beaucoup d’écriture, de la peinture, …  Pour la plupart, c’est difficile de les arrêter ! Par contre, certains ne se disent pas « artiste », on y reviendra… J’écoute, écris et place silencieusement mes bouts de papier, parfois sous l’œil interrogateurs de certains. L’art comme résistance ? Comme miroir de la société ? Faut-il un talent pour être artiste ? L’art serait-il moins spontané aujourd’hui ? Trop canalisé par les médias ? Par l’argent ? L’art comme souffrance ou expression du bonheur ?  Les avis sur la place de l’artiste aujourd’hui dans la société ne sont pas très positifs… Mais un homme nuance… « Quand deux groupes se rencontrent, souvent ils se battent… quand deux personnes se rencontrent, elles peuvent «jammer » ensemble. » Je demande la parole quelques minutes avant la fin de l’atelier. Je fais un état des lieux des papiers que j’ai posé. Silence… 
 
Le mind mapping réalisé par Sébastien (C) Sebastien Gratoir
 
Les participants semblent satisfaits de la « photo » prise des différents avis et certains confirment ce qui a été dit. C’est un défi pour moi d’être scribe, d’essayer d’être fidèle à ce qui a été dit... Mais au final, je suis heureux d’être responsable de rassembler toutes les traces de tout ce qu’ils nous ont enseigné. Dans tous les cas, des traces, ils m’en auront laissées…
 
Par Ha-Loan Phan
Bénévole pour idAction et idAction Mobile à découvrir ici
 
Jeudi dernier, j’ai découvert la Maison du Père pour mon quart de bénévolat dans le cadre du programme idAction, qui offre toutes sortes d’ateliers « qui facilitent la construction d’une pensée libre par l’exploration d’outils réflexifs, l’appropriation des enjeux de la société et l’action citoyenne afin de favoriser l’inclusion sociale des participants ».  
La Maison du Père est un refuge du centre-ville de Montréal accueillant les hommes de plus de 25 ans, sans-
abri. « Refuge »… Ce simple mot prend tout son sens que lorsqu’on le vit, et c’est cette expérience que j’ai envie de partager avec vous à travers cet article.  
La Maison du Père
Arrivée avant Maxime, le médiateur d’idAction de la soirée, je pousse la porte de la Maison où Maurice m’accueille. La lueur du soleil couchant éclaire faiblement la salle d’attente où je m’installe confortablement, comme à la maison, dans un grand siège. Je remarque qu’il y a une odeur propre à cet endroit, une odeur que j’identifie maintenant comme « l’odeur de la Maison ». Un occupant fait la sieste sur sa chaise roulante en attendant le repas, l’autre feuillette, souriant, la presse. On se salue d’un signe de la tête.
 
Maxime arrivé, nous faisons le tour de la salle à manger et de la salle d’activités commune pour convier les gens à participer à notre atelier. Les réactions sont diverses : certains m’accueillent avec un sourire et de la curiosité, promettent de passer; d’autres sont trop fatigués pour interagir alors que certains ne comprennent pas l’objet de l’atelier. Il y a un monsieur avec des béquilles, il dit qu’il n’a pas envie de venir parce que c’est trop dur pour lui de se déplacer d’ici à l’avant du refuge, qu’il préfère rester assis ici. Il vient de se faire opérer du ménisque à l’Hôtel Dieu, après un an d’attente… Il touche du bout du doigt ma cicatrice au poignet. Il vient de Cuba et dit parler quatre langues. Il me dit « T’es jaune » en arabe, on rit, et il sait que je suis vietnamienne. Il me demande quel âge j’ai. Je lui demande de deviner. « Vingt-trois ».
Son ami qui ne comprend pas bien le français mais aimerait participer à la conversation dit « Cincuenta y nueve », on rit encore parce qu’il n’a rien compris à ce que j’ai dit (il pensait que je demandais l’âge de son ami), on finit par s’expliquer en trois langues. L’homme aux béquilles conclut notre entretien : « Perds pas ton sourire et surtout, reviens! ».
 
L’atelier commence. Nous sommes une douzaine de personnes qui ne nous connaissons pas, assises en cercle sur des chaises. Je demande aux participants si ça les dérange que je les enregistre en audio. Normand, le plaisantin, dit que ça ne dérange personne, sauf lui! et qu’il faudrait par conséquent que je coupe l’enregistrement à chaque fois qu’il interviendrait… Les hommes entrent et sortent à leur guise et la discussion prend forme. Je remarque que chacun se sent très à l’aise d’intervenir.
 
J’ai été particulièrement impressionnée par la qualité d’écoute et la convivialité de notre groupe. Chacun était très attentif (sauf un qui dormait et nous faisait rire à cause de ses ronflements!) : on ne se coupait pas la parole, on enrichissait chaque intervention. « L’opinion publique n’est pas monolithique » selon Robin le poète. Chacun a fini par s’approprier une définition de la « doxa vulgus » et de la démocratie « Vive le peuple! » et par se façonner sa propre critique sur les différents médias actuels. Comme dirait Guillermo, «Internet, c’est comme la Bible, tu peux y trouver Dieu ou tu peux aussi y trouver le Diable! »
 
Une discussion animée par un jeu de rôles, où Normand et moi-même étions « Présidents » d’un pays fictif. Lorsque j’ai mis ma tuque pour ressembler à Normand qui en portait une, il a dit : « Je peux aussi enlever la mienne ». C’est tout bête, mais c’est ça la délicatesse.
 
Nous avons abordé la dualité entre objectivité et subjectivité, quand Robin a fini par pointer mon enregistreuse en commentant « C’est ça l’objectivité ». Je leur ai finalement proposé pour conclure l’échange d’écrire chacun de notre côté ce qu’on avait retenu de cette soirée. Que moi-même j’allais écrire quelque chose et qu’on construirait ensemble un texte commun s’ils le souhaitaient. «Les paroles s’envolent, les écrits restent » confirme Michel. « Mais comment on va faire » s’inquiète Normand, « on n’a pas Internet ici ». Je lui réponds qu’il peut prendre un papier et un crayon et que moi, j’allais lui imprimer mon article pour qu’ils puissent tous le lire et le commenter.
 
(C) David Agagnier
 
Cependant, un non-dit subsistait. On venait de passer deux heures à parler d’opinion publique mais la question que j’avais envie de poser à ces hommes est la suivante : « Est-ce que vous, vous sentez écoutés?». La réponse tombe comme un couperet : « Ben ici oui, mais ailleurs, non. ».
 
Michel, Normand B., Andy K., Guillermo Ramirez, Nadih Charchan, Robin Edgar, Jean-Pierre, Sosii, Gilles T., Jonathan Marceau, Boris, Jeremy, Denis, Marc-André et les autres… Autant d’opinions, autant de voix que de noms signés de leur main dans mon carnet.
 
Si la Maison du Père répond principalement aux deux premiers paliers de la pyramide de Maslow, qui sont les besoins physiologiques et de sécurité en fournissant aux itinérants gîte, repas et plus, je crois que le programme idAction répond aux trois autres paliers, qui sont les besoins d’appartenance, d’estime et d’accomplissement de soi, en offrant, par le biais de ces ateliers, l’espace propice pour des moments simples et marquants d’échanges entre êtres sociaux.
 
« Est-ce que vous allez revenir la semaine prochaine? ». Oui, et je suis très curieuse de savoir ce que chacun a écrit.

exeko.org/idaction

Alana, Caroline², James, Clémence, Chloé, Mélanie, Samule, Emmanuelle, Annie, Joel, Edenne, Julie², Alice, Pascal, Sylviane, Loic, Marion², Laura, Robin, Karine, Sonia, Marie Luce, Souhar, Souhel, Emma, Pauline, Guillaume,Kevin², Claudia, Pierre Olivier, Lydie, Lydia, Henri, Aurélien, Emeline, Philippe, Maude, Aurélie, Raymond, Catherine², Elise², Fanny, Gaetan, Laetitia², Marie Claude, Stephen, Toni, Wesly, Yves, Marie Noelle, Sebastien, Marie Pierre, Andréanne, Margot, Ha-Loan, David, François, Marie Eve, Camille, André, Claire, Jonathan, Olivier, Maxime, Roxanne, Stéphanie, Carl, Lili, Zoe, Benjamin, Eleonora, Nawel, Marine, Ricardo...
 
Stéphanie (C) Gaetan Nerincx

 

A eux seuls, ces perles, ces anthropologues, ces vidéastes, ces artistes, ces étudiants, ces constructeurs de voiliers, ces conseillers en emploi, ces français, belges, québécois, ces policiers, ces musiciens, et autant de profils, ont offert depuis le mois de septembre dernier 1100 heures de bénévolat à Exeko, contribuant par la richesse de leurs profils, par la qualité de leurs réflexions, par la pertinence de leurs actions, au développement de l'organisme et de ses projets. 

 

 
Lydia et Sonia (C) Exeko
 
A l'occasion de la semaine de l'Action Bénévole, Exeko souhaite à remercier une fois de plus chacun des bénévoles qui ont rejoint l'équipe pour leur implication. 
 
Emma (C) Exeko

 

Vous êtes fantastiques!

 

 
 
A votre tour, devenez bénévoles!
 

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral