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(c) Audrey-Lise Mallet

Et elle roule, et elle roule... Elle n'en finit pas de rouler cette Van. L'infatigable qu'ils devraient l'appeler, l'indomptable, l'inépuisable, l'INSUBMERSIBLE Van. Elle passe devant moi. Elle m'ouvre sa porte, me tend sa main et me susurre à l'oreille droite « Viens avec moi, on va écouter les rumeurs de la ville. Oublie tout ce que tu pensais savoir sur Montréal. Je t'emmène à la rencontre de personnes qui habitent la ville comme personne d'autre. Ils et elles vont te raconter des histoires, leurs histoires et celles de la cité. Des souvenirs qu'ils gardent intacts à ton contact. J'entends leurs échos qui se propagent. Ils trépignent d'impatience de te voir, leurs mots ne demandent qu'à jaillir de leurs bouches. Allez monte, ouvre grandes tes oreilles et laisse-toi aller au gré de leurs vagues. » Mon oreille droite a aimé entendre cela. Alors, ni une ni deux, je suis entré dans la Van et ensemble nous avons roulé. Kevin, Jocelyne, Laurence, Emmanuel, Kyle, Flynn, Éric... la Van les connaît tous et toutes déjà. « N'aies pas peur d’aller à leur rencontre, me murmure-t-elle encore une fois, ils et elles sont toutes et tous content.e.s de te voir. Ils vont te raconter leur premier souvenir de Montréal. » Alors je me suis assis à leur côté. Tout ouïe, j'ai écouté.

« Mon premier souvenir de Montréal remonte à quand j'étais petit. J'avais un chien qui s'appelait Jimmy. Un doberman. Une relation de confiance s'était établie entre lui et moi. Je pouvais mettre ma tête dans sa gueule, comme ça, sans qu’il ne me morde jamais. Je le faisais passer dans des cercles de feu comme ils le font des fois au cirque avec les tigres. J'aimais beaucoup Jimmy. Des animaux, j'en ai eu d'autres depuis. Des tortues, des chinchillas, des chiens... J'adore les animaux. Ils me font du bien. » « I was alone in Montréal during a hobo day. Everybody speaks French around me. I was the only guy who spoke English. I feel lost. I walked among them, looking for someone that could understand me and just help me in this jungle. I finally heard an English word. I caught the man who said it and we began to talk in English. It was really great. I’ve never seen this guy since that moment but he is my first memory of Montréal and I will never forget him. » « Je viens de Québec. Je ne suis pas à Montréal depuis très longtemps. Mais le premier souvenir que j'ai eu de cette ville c’était sa saleté. C'est tout croche de partout. Je vois des stylos, des mégots et d'autres affaires qui traînent sur le chemin alors que la poubelle est juste là. Ils n'ont qu'à tendre la main mais ils continuent à jeter par terre. Pourquoi les gens font ça ? Leur ville pourrait être tellement belle. » « In Ontario, alcohol is very expensive. But here it's truly cheap. So, one day, I drank too much and after that, we walked with some friends in the street. We meet other guys with beautiful clothes and shoes... actually, they look like rich guys. They began to talk with us and finally one of them said « I know what it is to be poor, one day I slept in a Trench Coat. » I was really angry to hear that. I began to yell out loud. 6 people tried to calm me down but I was drunk and didn't hear them. Now, I smile when I’m reminded of this story, mainly, because it is my first memory of Montréal. »

Mes oreilles enregistrent chacune de ces histoires. Elles sont envoûtantes. On en voudrait toujours plus, encore et encore des histoires comme celles-là, pour chahuter nos cerveaux, les irriguer, leur permettre d'ouvrir des chemins insolites vers les champs encore inexplorés de nos pensées. Mais quand sonne l'heure, la Van s'arrête, me regarde et me parle encore une fois. « Je ne peux rouler indéfiniment avec toi. Les histoires ne sont belles que lorsqu'elles sont partagées avec le plus de monde possible. Je dois rouler avec d'autres humains comme toi pour que tou.te.s ces hommes et ces femmes puissent faire rayonner leurs récits. Les faire vivre pour ne pas qu'elles moisissent dans leurs bouches. » Alors je suis descendu. Kombucha sous mon bras droit, mallette dans ma main gauche, c'est à mon tour de m'exprimer. « Merci d'être là chère Van. Ces histoires je ne les oublierai pas. » Elle m'a souri. Sans ajouter un mot elle a tourné à droite et elle est repartie dans les méandres de la ville. Elle roule, elle roule... Elle n'en finit pas de rouler cette Van.

(c) Audrey-Lise Mallet

Ce projet est rendu possible en partie grâce au soutien d'Intact. Merci à eux !

Photo de couverture : © Exeko

L’été arrive et avec lui, son lot de créations collectives urbaines. Cette saison, elles sont au nombre de 7. 7 nouvelles occasions pour les habitants et habitantes de l’île de participer à la co-création d’œuvres de diverse nature, de se réapproprier l’espace urbain, de rencontrer ces hommes et ces femmes que nous n’aurions peut-être jamais rencontré.e.s. Car si toutes ces résidences artistiques sont singulières dans leur démarche artistique, toutes poursuivent aussi ce même but de repenser ensemble l’espace urbain pour faire de Montréal une ville plus inclusive. Ces projets de co-création et les personnes qui guideront les montréalais et montréalaises, nous vous les présentons aujourd’hui :

Elle était bien, la photo ? – Jani Bellefleur-Kaltush

« Pendant un moment, on peut capter un petit je-ne-sais-quoi sur pellicule. Sur le vif, un sourire, un regard. On peut se faire prendre en photo avec un(e) danseur(euse) traditionel(le) autochtone. Pour nous, les Innus, c'est quelque chose qu'on aime faire. Ça représente la grâce, l'élégance, la force de se tenir debout près de quelqu'un qui passe la majorité de son temps à baigner dans un aspect de notre culture qui nous échappe. »

Photographe et vidéaste issue de la communauté de Nutashkuan, Jani Bellefleur-Kaltush souhaite provoquer des rencontres entre des danseurs et danseuses portant une régalia, un habit traditionel de la culture autochtone, et des citoyen.ne.s de la ville de Montréal. Tout cela dans un contexte urbain. Et pour rendre compte de cette rencontre une photo. Tout simplement. Une photo pour immortaliser cet échange entre allochtones et autochtones.

© Jani Bellefleur-Kaltush pour Exeko

Tab – Aïda Lorrain

« J’ai toujours pensé que la création et la réflexion intellectuelle sont à la portée de toutes et tous, et j’aime beaucoup travailler avec des gens qui partagent les mêmes valeurs. Je crois que le réel pouvoir de l’art se manifeste quand un processus artistique parvient à toucher le domaine social, pas seulement les professionnels du milieu et les initiés, et quand l’artiste partage ses connaissances comme un bien public. »

À l’aide de dessins et de gravures sur tablettes de plâtre, Aïda Lorrain invite les co-créateurs et co-créatrices de l’œuvre à traduire une expérience spatio-temporelle vécue dans un lieu. Il s’agit, par ce projet, de déconstruire le sentiment d’exclusion en invitant les participants et participantes à proposer une relecture de la planification urbaine à partir de leur point de vue.

© Exeko

S’il était une fois – Floriane Davin

« C’est dans la différence des uns et des autres que les récits puisent leur force. C’est dans l’imbrication des histoires que les barrières s’estompent. À travers la voix, il n’est plus question d’identité sociale ou ethnique. Ce n’est pas l’apparence de l’individu qui est mise en avant, mais la beauté des mots qu’il prononce. Ce n’est pas la qualité formelle des images capturées qui nous importe mas la poésie qui s’en dégage. Chacun a son œil, sa façon de percevoir le monde qui l’entoure, ses aventures, ses craintes et ses rêves. »

C’est un cadavre exquis audiovisuel que Floriane Davin vous propose pour ce projet. Les un.e.s après les autres, les participant.e.s construisent une courte histoire qui, par un collage vidéographique vont être reliées les unes aux autres pour ne former finalement plus qu’une seule histoire porteuse de sens.

© Floriane Davin pour Exeko

Jaser d’utopie – Anouk Verviers

« Les conversations qui permettent de toucher un état de compréhension mutuelle et d'ouvrir de nouveaux horizons sont pour moi des œuvres en soi. La conversation est une co-création puisqu’elle nécessite un apport de chacun et une adaptation constante à l’autre. »

On peut mettre bien des choses dans une valise. Anouk Verviers, elle y range dans la sienne un salon. Chaleureux, confortable, ce dispositif modulable est propice à la conversation et permet l’inscription d’un discours ouvert et personnel dans la sphère publique. Un dispositif audio situé entre le ou la particpant.e et l’artiste et que chacun.e peut arrêter à tout moment, permettra d’avoir une trace de ces conversations utopiesques.

© Anouk Verviers pour Exeko

Ces lieux de rencontre – Caroline Laplante

« Prendre sa place en tant qu'humain.e dans les lieux que nous fréquentons tous les jours transforme le rapport à soi et au territoire. En s'y trouvant autrement, cette parcelle de territoire où on pose le pied devient une part de soi et nous pouvons ainsi en raconter une histoire qui nous met en scène, une histoire à l'intérieur de laquelle nous devenons sujet. »

Deux mots clés sont au cœur de cette résidence artistique : land art et kasàlà. Caroline Laplante invite les co-créateurs et co-créatrices à créer des installations in situ à l’aide d’objets trouvés sur place et de matériels apportés par l’artiste, mais aussi à rédiger des kasàlàs, des courts poèmes africains qui célèbrent l’humanité. Tous deux sont posés l’un à côté de l’autre pour finalement former une œuvre unique.

© Exeko

Journal des mythologies de Killiane – Catherine Lalonde Massecar

« Qu’est-ce que la mythologie ? Ce sont des histoires fabuleuses de déesses, de demi-dieux et d’héroïnes, des allégories, des fables ou encore des légendes. C’est également un ensemble de mythes qui appartiennent à un peuple et qui se créent autour de phénomènes sociaux. »

Ce que Catherine Lalonde Massecar nous invite à faire avec ces résidences urbaines, c’est transformer les mythologies et les redistribuer dans l’espace collectif. Chaque personne est invitée à créer / imaginer son récit mythologique pour ensuite le disséminer, de manière fictive ou réelle dans l’espace public. Chaque histoire sera, après dissémination archivée dans un Journal des mythologies.

© Félix Bowles (Péristyle Nomade) pour Exeko

Ateliers de cartographie sociale – Emmanuelle Jacques

« Dans mes ateliers de création, j'utilise la cartographie comme prétexte pour amener les gens à parler de leur milieu de vie. J'invite les participants à marquer sur une carte leurs trajets quotidiens, les lieux qu'ils fréquentent, qu'ils chérissent, leurs repaires secrets, les lieux qui leur font peur, qu'ils évitent, ceux dont ils rêvent, qui sont disparus et qui les ont marqués. Je veux connaître leurs liens intimes avec le territoire qu'ils habitent. »

Selon Emmanuelle Jacques, la cartographie est un prétexte à l’échange, une œuvre qui permet de révéler des liens invisibles mais bien réels entre les co-créateurs et co-créatrices des œuvres. Les participant.e.s sont invité.e.s à se situer sur une carte pour ensuite susciter une réflexion sur le territoire.

© Emmanuelle Jacques pour Exeko

 

Voici donc les 7 projets qui vont animer les rues de Montréal. 7 co-créations sous soleil d’été. Mais pour faire de ces ateliers de véritables moments d’échanges et de partages, il vous faut vous, lecteurs et lectrices attentifs/ves, car sans vous, ces œuvres collectives en puissance ne pourront exister. Alors à toutes et tous, nous vous donnons rendez-vous dans les rues de la ville pour que nous réinventions ensemble notre espace urbain.

_image de Alisa Anton

Présentation de l’organisme

Exeko est un organisme d’innovation sociale basé à Montréal depuis 2006. Nous utilisons la créativité intellectuelle et artistique au service d’une transformation sociale inclusive et émancipatrice. Notre approche reconnaît avant tout le potentiel de chacun à réfléchir, analyser, agir, créer et être partie prenante de la société, quels que soient sa situation ou son parcours : nous présumons l’égalité des intelligences.

Nous employons à la fois des approches pratiques de médiation intellectuelle et culturelle, et des approches systémiques inspirées de l’innovation sociale, comme moteurs de transformation sociale, afin d’agir positivement sur la société, individuellement et collectivement : émancipation intellectuelle, prévention de l'exclusion (itinérance, crime, suicide, toxicomanie), participation citoyenne et culturelle, inter-reconnaissance, renforcement identitaire, persévérance scolaire, etc.

Exeko.org

Activité principale du poste

Sous la supervision de l’équipe de direction, et en étroite collaboration avec cette dernière, le/la chargé.e des communications a pour mandat de superviser et coordonner les communications internes et externes de l’organisme, participer à la définition des stratégies et politiques qui les régissent et appliquer ces stratégies de communication et de promotion aux différentes activités de l’organisme. Il/Elle coordonne les événements associés et mobilise les communautés autour de l’organisation (médias, partenaires, sympathisants et autres organisations).

Il/Elle s’assure également de suivre les stratégies de collecte de fonds et de promotion de services professionnels mises en place en collaboration avec le pôle partenariat et de les déployer.

Le/la chargé.e des communications est soutenu.e. à plein temps par un agent aux communications.

Consultez la fiche de poste dans sa version complète en cliquant ici.

Date limite de soumission des candidatures : 13 juin à midi.

Contact : rh@exeko.org

Par Audrey Mallet avec la participation de Manon Beauchemin

Photo de couverture : © Audrey Mallet pour Exeko

 

Du 20 mars au 30 mai 2017, Exeko proposait une série d’ateliers Biblio-libre, en partenariat avec la BAnQ, dans six lieux liés à l’itinérance. Sept thèmes ont été abordés : le rêve, la fête, la mémoire, les étoiles, la mort, les monstres. Et puis la nuit, juste la nuit,thème transversal de tous nos ateliers.

Ces ateliers de lecture puis d’écriture étaient en fait de véritables moments d’échanges, de rencontres, où médiatrices, bénévoles, bibliothécaires et participants réfléchissaient ensemble à partir de fragments de textes et d’images. Des textes et des images choisis avec soin par les médiatrices d’Exeko, parfois aussi proposés spontanément et avec une grande pertinence par les participant.e.s. Audrey, bénévole ayant participé aux ateliers à l’Itinéraire, témoigne de cette expérience enrichissante :

À rebours. J’ai envie de vous parler d’abord de la fin, de ce dernier atelier émouvant où Yves, l’un des participant.e.s, a les mots justes pour décrire ce que je ressens si fort depuis que je suis bénévole pour Exeko : « c’est essentiel, cette présomption de l’égalité des intelligences. Exeko, c’est la renaissance d’une posture que j’essaye d’avoir depuis toujours. » 

Cette égale capacité à interroger le réel quand on nous donne les bonnes armes pour le saisir, en extirper le sens, en débattre. Nous nous ressemblons beaucoup, autour de la table du café de l’Itinéraire. Nous avons ce même regard curieux et un appétit insatiable. Apprendre, s’abreuver aux racines d’autres arbres, ces grands arbres que nous sommes tous dans la forêt touffue du savoir. Tour à tour, avec beaucoup de respect et de bienveillance, on s’écoute et se raconte (oui, les arbres ont la parole), puis tout imprégnés de ce que les autres nous livrent de ces extraits de livres, on grandit, s’étire vers la lumière.

© Audrey Mallet pour Exeko

La nuit, que l’on décrit, rêve et interroge au prétexte de la littérature. À chacun de nos ateliers demeure cette dichotomie, elle est simple je crois, un peu naïve mais si juste pourtant. La nuit, le jour, deux faces inverses dans le miroir. Cela revient si souvent dans nos conversations, et toujours l’on s’en étonne, on s’attache à trouver toutes les nuances de gris entre ce qui trop souvent s’oppose, le sombre à la lumière, le sommeil et le rêve, le bien, le mal, le silence et le bruit. J’aime cette attention aux détails, nos longues errances communes autour d’un mot, d’une tournure qui semble changer le ton. 

Que nous dit-on, et que lit-on ? Est-ce que l’un de nous ou l’auteur a raison ? On apprend à saisir les subtiles étapes, entre ce que l’un pense, et puis ce qu’il en dit, entre ce qu’il en reste après des décennies, des siècles parfois, et comment on le saisit plongé dans l’aujourd’hui, nos cerveaux imprégnés de cette distance, de notre époque, de notre histoire singulière aussi. On se réjouit de la diversité de nos regards, de ce qu’on est capable de décrire à partir d’un même texte. Et c’est si beau, de décortiquer ensemble ces couches-là, de s’étonner de ce que l’on ne comprend pas, et puis de rebondir, de rêver, de repartir, parce qu’un des camarades a tendu le flambeau, éclairant tout à coup le texte obscur de la lumière de l’esprit.

Sentinelles. C’est drôle. Quand je découvre que vous avez choisi ce nom-là pour le livre de vos écrits, mes ami.e.s camelots, je me dis qu’on est en plein dedans, et je vois briller vos lanternes, ces étoiles qu’au bout de nos bras on se passe et l’on tend, dans la nuit justement. Je reconnais bien là aussi ce qu’Exeko repousse : l’obscur, c’est-à-dire la peur, l’intolérance ou juste le ténébreux continent de ce que l’on ne sait pas.

© Audrey Mallet pour Exeko

La matière de base de ces écrits porteurs et le médium de nos échanges ? Le français, notre langue commune. Le français riche et multiple, lien profond entre toutes nos étrangetés. Mustafa est né au Maroc, Cindy au Québec, moi en France. « Le français, si je le parle, si je l’adopte, cela devient ma langue aussi, c’est un butin » assure Mustafa en citant Kateb Yacine. Kateb Yacine, me voilà touchée en plein coeur. L’un de mes auteurs préférés. On lit aussi des textes de Sarraute, de Réjean Ducharme évidemment, d’Éluard, d’Hector de Saint-Denys Garneau, de Cioran, on récuse ensemble l’apparente simplicité d’Épicure et se moque des contradictions de Nietzsche, on se soutient pour traverser le torrent de la langue, la déferlante, atterrissant souvent périlleusement mais sans glisser jamais sur les pierres immortelles que sont les œuvres des autres, ces pages qui nous marquent, qui nous portent, et que l’on porte à notre tour.

Alors on ne peut pas tout à fait fermer la porte, après tout ça. Des liens se sont tissés. Josée et Manon participent à un projet de correspondance intergénérationnelle que j’ai lancé entre des femmes francophones. J’ai commencé la lecture d’Une éducation sans école, le formidable livre dont Mustafa m’avait parlé et dont le sujet me parle tant. Yves m’a appelé pour s’assurer qu’on se reverrait bientôt. Et puis mardi dernier nous étions à nouveau réunis pour le lancement de Sentinelles, le livre qui revient sur 25 ans d’écriture dans le journal l’Itinéraire. Des liens se sont tissés, et si discrète notre petite galaxie scintille encore dans la nuit.

© Audrey Mallet pour Exeko

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral