Des jolies rencontres - par Sophie Segura Cerezo

Au début du mois de novembre, j'ai accompagné David pour une sortie avec IdAction mobile. Après avoir fait face à un peu de trafic et discuté de nos parcours, nous sommes finalement arrivés sur un premier lieu. 

David avait repéré au loin une sorte d'abri improvisé avec une bâche tendue pour se protéger du froid et de la pluie qu’un mois de novembre ne peut que promettre. Malgré quelques appréhensions et une petite pointe de stress, j'ai enfilé mes gants et sauté hors de la van avec en tête les mots de David, « nous sommes là pour humaniser les personnes que nous allons rencontrer ». En trottinant pour rattraper David, je me suis plantée à côté de lui. Il s'est présenté, m'introduisant par la même occasion. Trois personnes étaient présentes, et j'ai esquissé un sourire timide en croisant leurs regards. David a expliqué, en ouvrant la mini mobile, que nous étions d'Exeko et que nous avions tout un tas de matériel avec nous.

Juste après que David ait prononcé le mot livre, un monsieur s'est intéressé à ce que nous transportions. Il m'a demandé si j'avais un livre à lui proposer, et j'ai répondu que non, que je n'avais lu aucun de ceux que j'apercevais. Cependant, j'ai proposé mon aide pour trouver quelque chose qui lui plairait s'il me disait quel genre l'intéressait. Le choix s'est porté sur un roman mêlant suspense et romance. Je lui ai tendu ma fine sélection, après avoir fouillé la mini mobile à deux, et il m'a remerciée pour mon aide. Une petite discussion s'en est suivie, et bien que ce fût bref, je suis remontée dans la van avec une joie sincère, prête à redonner cette énergie.

Ensuite, nous nous sommes rendus à la Mission Old Brewery, où deux personnes ont immédiatement reconnu la van en me demandant si c'étaient bien nous, « les lunettes ». Bientôt, un petit groupe de personnes s'est formé autour de la van. On m'a demandé si j'étais nouvelle, d'où je venais, et après une discussion sur les charmes de la Belgique, Martin m'a demandé mon prénom après s'être présenté. Peu après ça, il me demande si nous avons encore des carnets de dessins car Martin me dit que c’est quelque chose qui lui fait « un peu oublier ce genre d'endroit ». La conversation était légère, imprégnée de la réalité de notre rencontre certes, mais tout de même légère. Après avoir ri ensemble, l'ami de Martin m'a demandé une paire de lunettes et je suis remontée dans la van pour en trouver. Pour m'aider à descendre, il m'a tendu son bras que j'ai accepté avec plaisir. Lorsqu'il m'a dit au revoir en me tendant la main, il a remarqué les extensions au bout de mes doigts. J'ai créé la surprise en enlevant mes gants, révélant littéralement des griffes peinturées, et je n'ai jamais eu d'aussi jolis compliments sur ma manucure.

Nous nous sommes à nouveau arrêtés, cette fois-ci au croisement de Milton et Parc, où une rencontre particulière a eu lieu avec quatre personnes. J'ai choisi de m'installer à côté d'une personne du groupe qui écoutait de la musique. Cette personne m'a tendu son téléphone avec enthousiasme, me montrant l'artiste tout en souriant et me fixant dans les yeux, prononçant un joyeux "Inuit music !". Je suis restée là un petit moment, à ne pas faire grand-chose hormis écouter la fin de la chanson. Encore une fois, en repartant j’affichais un sincère sourire et en me retournant, j’ai réalisé que nous étions deux à le partager.

De retour dans la van, mes pensées faisaient leur chemin vers ce que j'allais réaliser ce jour-là : rencontrer sans préjugés et avec un sourire sincère allait m'humaniser moi. Finalement, je n'étais qu'une personne discutant, rigolant et partageant avec une autre personne, je n'avais plus besoin de me rappeler certains mots de David, je le sentais désormais.

La réalité de l'itinérance à Montréal ne m'était pas très familière au-delà des chiffres que j'avais étudiés plus tôt chez Exeko. Il s'agissait désormais de personnes, d'êtres humains que j'avais eu la chance de rencontrer pour certain•e•s. Je ne pouvais plus ignorer la réalité humaine de cette situation, et je réalisais que beaucoup de choses me restaient encore à déconstruire.

Cette matinée de novembre était le début de mon cheminement vers cette déconstruction et de mon éveil sur mon rôle dans cet enjeu. J'allais désormais apprendre avec plus de recul, comprendre avec plus de discernement et rencontrer avec plus de compassion, d'égal à égal.

 

Ma première sortie avec idAction Mobile

Il est 11h du matin quand Batone me rejoint au bureau pour m’accompagner à ma première sortie. Je suis à la fois ravi de le voir, et aussi plein d’appréhensions à l’idée de faire cette journée. Nous commençons par faire le plein de livres, de crayons et de calepins puis nous nous dirigeons vers le van pour prendre la route. La météo fait des siennes aujourd’hui, le temps s’annonce froid et humide à la suite de la tombée de la première neige. Au bout d’une dizaine de minutes, nous faisons notre premier arrêt près de McGill et le stress commence à monter de mon côté. Que vais-je bien pouvoir dire ?

Nous faisons la rencontre de Guy qui est enchanté de nous voir, il a l’air de reconnaître Batone et sa caisse de livres. Il s’empresse de récupérer un crayon de papier et un calepin, et commence à nous expliquer qu’il s’est fait voler des affaires récemment et qu’il est reconnaissant de pouvoir dessiner et écrire à nouveau. Batone me présente à lui, puis retourne au van pour lui rapporter des crayons de couleur. Je me retrouve alors seul à seul avec Guy qui me parle de ses origines françaises en apprenant que je viens de France. En l’écoutant parler, je réalise que je me suis placé inconsciemment derrière la caisse comme une sorte de protection. Je décide alors de m’asseoir en face de lui pour briser la distance qui nous sépare et je me sens tout à coup beaucoup plus à l’aise. Comme si j’avais réussi à chasser toutes mes appréhensions et mes pensées intrusives pour mieux l’écouter et échanger avec lui comme je l’aurais fait avec n’importe qui. 

Nous nous disons au revoir puis nous continuons notre chemin vers le métro. Nous apercevons beaucoup de personnes qui se reposent à l’abri du froid. Nous préférons alors  ne pas les déranger, et nous rebroussons chemin pour reprendre le van. Dans un autre coin de Montréal, nous allons à l'encontre d’une personne qui est sur le point de terminer sa “quête”. Sa bonne humeur est super communicative, et il accepte volontiers de nous prendre un calepin et un stylo. Il nous exprime son amour pour l’écriture mais nous fait également  remarquer qu’avec le froid qui débarque cela devient de plus en plus difficile. En échange, il sort un paquet de doritos de son sac et nous le donne volontiers car il n’est pas en capacité de le manger. En partant, il nous remercie chaleureusement avec un grand sourire et nous encourage à continuer ce que nous faisons.

Nous reprenons la route direction le Quartier Chinois, dans un campement qui menace de disparaître dans les prochains jours due à “des problèmes de cohabitation”. Nous nous rapprochons de deux personnes en train de discuter dont une qui n’a pas l’air très étonné de nous voir. Elle prend le temps de choisir un livre, des crayons,  le paquet de doritos puis nous remercie. Après ça, nous nous  préparons à repartir lorsqu’une personne nous interpelle : “Eh mais vous partez déjà ?!”. Nous rouvrons alors les portes du van puis nous sommes rejoints par deux nouvelles personnes : une qui demande des lunettes et cherche absolument un livre de Michael Connelly qu’elle finit par trouver, et une autre qui nous raconte que lire lui donne beaucoup d’inspiration pour composer ses chansons.

Nous reprenons la route et terminons cette sortie dans un parc près du Vieux-Montréal auprès de quelques campements. Nous faisons la rencontre de trois personnes assises sur un banc. Nous commençons par leur demander comment elles vivent le retour du froid et nous disent qu’elles étaient justement en train d’en discuter. A la vue de notre caisse de livres, elles nous font comprendre qu’elles ne sont pas intéressées par ce que nous proposons. Cependant la conversation continue et s’en vient le sujet de Nikola Tesla, une des personnes se révèle passionnée par le sujet et nous raconte son histoire avec émerveillement. Elle finit par nous confier qu’elle serait ravie de lire des livres sur cet inventeur.

Ce sera sur ces derniers échanges sur Nikola Tesla que se terminera ma sortie au contact des itinérants en compagnie de Batone que je remercie pour sa sincérité, sa bienveillance et son humanité tout au long de cette journée. Une journée assez déstabilisante qui m’aura fait perdre mes repères en allant à la rencontre de personnes dont je n’aurais jamais cru partager de tels échanges. Des personnes que nous côtoyons et que nous croisons parfois quotidiennement, qui nous paraissent bien souvent invisibles alors que pourtant sont bien plus présentes que nous ne le croyons.

Appel à candidatures - Coordonnateurice-médiateurice aux communautés Premières Nations et Inuit (CPNI)

L’organisation

Établi à Tiohtià:ke/Montréal depuis 2006, Exeko est un organisme d’innovation sociale dont la mission est d’utiliser les arts et la réflexion au service d’une transformation sociale inclusive et émancipatrice. Exeko s’appuie sur une posture d’égalité des intelligences et sur des pratiques de médiation intellectuelle et culturelle. 

Cette mission large est mise en oeuvre par une variété de projets et programmes, parmi lesquels on retrouve une bibliothèque mobile de proximité en itinérance, des cycles d’ateliers éducatifs, culturels ou artistiques au sein de milieux communautaires, des initiatives de mobilisation collective menées collaborativement avec des communautés des Premières Nations et Inuit, des projets de recherche-action participative et partenariale, ainsi que des services de développement, de conseil et d’accompagnement en innovation sociale.

Dans tous ces cas, nous réalisons les projets en créant des espaces égalitaires de rencontres célébrant la pluralité de nos identités, nos voix, nos savoirs et nos expériences afin d’agir autrement pour répondre aux enjeux d’exclusion. Cliquez ici pour en savoir plus.

 

Les conditions de travail - nombre de postes à combler : 2 à 4 personnes

  • Salaire horaire entre 22,69$ et 30,70$ 
  • Horaire flexible de 16h à 24h  par semaine (temps partiel)
  • 3 semaines de congés payées anticipés + 1 semaine aux fêtes de fin d'année dès l’arrivée
  • 5 jours de congés sociaux par année (maladie, pause pour santé mentale, obligation familiale, etc.) 
  • Organisation du travail et des horaires flexible
  • Assurance collective incluant la télémédecine après 3 mois
  • En moyenne, cinq départs en communauté par année (en moyenne un à deux semaines chaque départ)

 

Description du poste

Sous la responsabilité de la coordination générale et sous la supervision du responsable du pôle CPNI, votre mission principale est d'assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de projets et activités d’Exeko sous votre responsabilité. Vous occupez un rôle de concertation entre les équipes de médiation, les partenaires des communautés, les équipes de soutien et de communication, en plus d’animer certaines activités. 

Le besoin exprimé dans ce recrutement se situe au niveau du pôle de programmes en collaboration avec les Premières Nations et Inuit. Nous cherchons des personnes qui veulent bâtir des liens avec ces communautés, plus spécifiquement avec la coordination d’une nation autochtone, ainsi qu’en milieux urbains : Atikamewk (Wemotaci, Opitciwan), Innu (Nutashkuan, Sept-Îles), Inuit (Kangiqsujuaq, Puvirnituq), Milieux urbains (Montréal, Val d'Or). Votre quotidien ne sera pas ancré dans la routine : chaque jour sera différent. 

Ce poste demande donc beaucoup de flexibilité et de créativité pour compléter principalement les tâches suivantes :

  • Coordination de projet et de budget

Planifier et coordonner la mise en œuvre et le suivi du plan d'action. Accompagner, informer, mobiliser et consulter les équipes de médiation, pour la coordination, la réalisation et le suivi des activités et des projets. Outiller les équipes terrain, collecter et colliger les données, suivre et analyser les résultats. Assurer un suivi régulier des budgets des projets sous sa responsabilité et participer à la planification et au suivi du budget des projets.

  • Médiation

En solo ou en équipe, préparer et animer des ateliers et activités de médiation destiné.e.s à des groupes de jeunes et de membres des communautés, dans le cadre des projets en collaboration avec les partenaires en communautés autochtones. Adapter les techniques d’animation, la pratique de la médiation intellectuelle d’Exeko et les contenus de réflexion en réponse aux spécificités des participant.e.s, du contexte, des partenaires, tout en respectant les objectifs des projets.

  • Relation avec les partenaires

Solliciter les intérêts pour des nouveaux partenariats, répondre aux sollicitations, gérer les partenariats existants, animer les rencontres, établir et suivre des ententes.

  • Partage de connaissances

Participer activement au développement et à la mise en œuvre des bonnes pratiques (apprentissages, outils, procédures, politiques) en matière de gestion de projet. Partager ses expériences et vécus pour nourrir des espaces de réflexion et pour développer la stratégie intersectionnelle de l’organisation. 

  • Vie d’équipe

En étroite collaboration avec l'équipe des communications, soutenir les efforts et actions de communication et de promotion relatifs aux projets et programmes. Plus largement et dans le contexte d'une organisation et d'une culture participative et collaborative, participer aux réflexions et décisions plus générales de l'organisme, au processus de codesign stratégique, au développement des pratiques, des positionnements et des solidarités.

 

Profil recherché

  • Expérience pertinente dans un contexte interculturel;
  • Intérêt marqué par la médiation, la co-construction et la collaboration avec des communautés autochtones ;
  • Engagement profond dans la décolonisation en cherchant constamment à s'instruire et à remettre en question ses connaissances ;
  • Aptitude relationnelle facilitant la vie en collectivité ;
  • Connaissance écrite et/ou orale d'une langue autochtone ;
  • Pour les candidats non autochtones, connaissance des cultures et traditions autochtones et/ou expérience de travail avec des communautés et des individus autochtones.

 

Notre culture et notre approche intersectionnelle

Nous reconnaissons que nos projets avec les communautés autochtones se déroulent sur des territoires non-cédés. La lutte contre le racisme systémique est au cœur de notre mandat pour l'inclusion et la justice sociale.  Nous encourageons nos équipes à s'auto-éduquer, se questionner continuellement sur notre propre rôle dans le système d'oppression et à collaborer activement pour mieux refléter les communautés que nous servons dans notre organisation. Nous sommes activement engagés dans la recherche de moyens pour mieux représenter les communautés avec qui nous travaillons.  Notre objectif est également de créer un milieu de travail inclusif et accessible.

Nous encourageons donc tout particulièrement les candidates et candidats autochtones (Premières Nations, Métis et Inuit) à postuler pour monter ces projets avec nous. 

De façon générale, nous encourageons les candidates et candidats issues de groupes de population en situation ou à risque d’exclusion, et habituellement sous-représentées, incluant (mais non limité à) les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles, venant de groupes ethnoculturels minoritaires, des communautés LGBTQ2SI+, nouveaux et nouvelles arrivant.e.s au Canada. Nous encourageons les personnes intéressées à s’auto-identifier dans leur lettre de motivation, s’ils et elles le souhaitent.

 

Comment postuler

Envoyez-nous votre CV à rh@exeko.org, sous le format de votre choix (PDF, vidéo, etc.). Nous acceptons les candidatures jusqu'au lundi 4 septembre prochain. Seules les candidatures retenues pour un entretien seront contactées.  

 

Appel à candidatures - Coordonnateurice-médiateurice aux communautés Premières Nations et Inuit (CPNI)

L’organisation

Établi à Tiohtià:ke/Montréal depuis 2006, Exeko est un organisme d’innovation sociale dont la mission est d’utiliser les arts et la réflexion au service d’une transformation sociale inclusive et émancipatrice. Exeko s’appuie sur une posture d’égalité des intelligences et sur des pratiques de médiation intellectuelle et culturelle. 

Cette mission large est mise en oeuvre par une variété de projets et programmes, parmi lesquels on retrouve une bibliothèque mobile de proximité en itinérance, des cycles d’ateliers éducatifs, culturels ou artistiques au sein de milieux communautaires, des initiatives de mobilisation collective menées collaborativement avec des communautés des Premières Nations et Inuit, des projets de recherche-action participative et partenariale, ainsi que des services de développement, de conseil et d’accompagnement en innovation sociale.

Dans tous ces cas, nous réalisons les projets en créant des espaces égalitaires de rencontres célébrant la pluralité de nos identités, nos voix, nos savoirs et nos expériences afin d’agir autrement pour répondre aux enjeux d’exclusion. Cliquez ici pour en savoir plus.

 

Les conditions de travail - nombre de postes à combler : 2 à 4 personnes

  • Salaire horaire entre 22,69$ et 30,70$ 
  • Horaire flexible de 16h à 24h  par semaine (temps partiel)
  • 3 semaines de congés payées anticipés + 1 semaine aux fêtes de fin d'année dès l’arrivée
  • 5 jours de congés sociaux par année (maladie, pause pour santé mentale, obligation familiale, etc.) 
  • Organisation du travail et des horaires flexible
  • Assurance collective incluant la télémédecine après 3 mois
  • En moyenne, cinq départs en communauté par année (en moyenne un à deux semaines chaque départ)

 

Description du poste

Sous la responsabilité de la coordination générale et sous la supervision du responsable du pôle CPNI, votre mission principale est d'assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de projets et activités d’Exeko sous votre responsabilité. Vous occupez un rôle de concertation entre les équipes de médiation, les partenaires des communautés, les équipes de soutien et de communication, en plus d’animer certaines activités. 

Le besoin exprimé dans ce recrutement se situe au niveau du pôle de programmes en collaboration avec les Premières Nations et Inuit. Nous cherchons des personnes qui veulent bâtir des liens avec ces communautés, plus spécifiquement avec la coordination d’une nation autochtone, ainsi qu’en milieux urbains : Atikamewk (Wemotaci, Opitciwan), Innu (Nutashkuan, Sept-Îles), Inuit (Kangiqsujuaq, Puvirnituq), Milieux urbains (Montréal, Val d'Or). Votre quotidien ne sera pas ancré dans la routine : chaque jour sera différent. 

Ce poste demande donc beaucoup de flexibilité et de créativité pour compléter principalement les tâches suivantes :

  • Coordination de projet et de budget

Planifier et coordonner la mise en œuvre et le suivi du plan d'action. Accompagner, informer, mobiliser et consulter les équipes de médiation, pour la coordination, la réalisation et le suivi des activités et des projets. Outiller les équipes terrain, collecter et colliger les données, suivre et analyser les résultats. Assurer un suivi régulier des budgets des projets sous sa responsabilité et participer à la planification et au suivi du budget des projets.

  • Médiation

En solo ou en équipe, préparer et animer des ateliers et activités de médiation destiné.e.s à des groupes de jeunes et de membres des communautés, dans le cadre des projets en collaboration avec les partenaires en communautés autochtones. Adapter les techniques d’animation, la pratique de la médiation intellectuelle d’Exeko et les contenus de réflexion en réponse aux spécificités des participant.e.s, du contexte, des partenaires, tout en respectant les objectifs des projets.

  • Relation avec les partenaires

Solliciter les intérêts pour des nouveaux partenariats, répondre aux sollicitations, gérer les partenariats existants, animer les rencontres, établir et suivre des ententes.

  • Partage de connaissances

Participer activement au développement et à la mise en œuvre des bonnes pratiques (apprentissages, outils, procédures, politiques) en matière de gestion de projet. Partager ses expériences et vécus pour nourrir des espaces de réflexion et pour développer la stratégie intersectionnelle de l’organisation. 

  • Vie d’équipe

En étroite collaboration avec l'équipe des communications, soutenir les efforts et actions de communication et de promotion relatifs aux projets et programmes. Plus largement et dans le contexte d'une organisation et d'une culture participative et collaborative, participer aux réflexions et décisions plus générales de l'organisme, au processus de codesign stratégique, au développement des pratiques, des positionnements et des solidarités.

 

Profil recherché

  • Expérience pertinente dans un contexte interculturel;
  • Intérêt marqué par la médiation, la co-construction et la collaboration avec des communautés autochtones ;
  • Engagement profond dans la décolonisation en cherchant constamment à s'instruire et à remettre en question ses connaissances ;
  • Aptitude relationnelle facilitant la vie en collectivité ;
  • Connaissance écrite et/ou orale d'une langue autochtone ;
  • Pour les candidats non autochtones, connaissance des cultures et traditions autochtones et/ou expérience de travail avec des communautés et des individus autochtones.

 

Notre culture et notre approche intersectionnelle

Nous reconnaissons que nos projets avec les communautés autochtones se déroulent sur des territoires non-cédés. La lutte contre le racisme systémique est au cœur de notre mandat pour l'inclusion et la justice sociale.  Nous encourageons nos équipes à s'auto-éduquer, se questionner continuellement sur notre propre rôle dans le système d'oppression et à collaborer activement pour mieux refléter les communautés que nous servons dans notre organisation. Nous sommes activement engagés dans la recherche de moyens pour mieux représenter les communautés avec qui nous travaillons.  Notre objectif est également de créer un milieu de travail inclusif et accessible.

Nous encourageons donc tout particulièrement les candidates et candidats autochtones (Premières Nations, Métis et Inuit) à postuler pour monter ces projets avec nous. 

De façon générale, nous encourageons les candidates et candidats issues de groupes de population en situation ou à risque d’exclusion, et habituellement sous-représentées, incluant (mais non limité à) les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles, venant de groupes ethnoculturels minoritaires, des communautés LGBTQ2SI+, nouveaux et nouvelles arrivant.e.s au Canada. Nous encourageons les personnes intéressées à s’auto-identifier dans leur lettre de motivation, s’ils et elles le souhaitent.

 

Comment postuler

Envoyez-nous votre CV à rh@exeko.org, sous le format de votre choix (PDF, vidéo, etc.). Nous acceptons les candidatures jusqu'au lundi 4 septembre prochain. Seules les candidatures retenues pour un entretien seront contactées.  

 

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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral