Co-créations sous soleil d’été

Photo de couverture : © Exeko

L’été arrive et avec lui, son lot de créations collectives urbaines. Cette saison, elles sont au nombre de 7. 7 nouvelles occasions pour les habitants et habitantes de l’île de participer à la co-création d’œuvres de diverse nature, de se réapproprier l’espace urbain, de rencontrer ces hommes et ces femmes que nous n’aurions peut-être jamais rencontré.e.s. Car si toutes ces résidences artistiques sont singulières dans leur démarche artistique, toutes poursuivent aussi ce même but de repenser ensemble l’espace urbain pour faire de Montréal une ville plus inclusive. Ces projets de co-création et les personnes qui guideront les montréalais et montréalaises, nous vous les présentons aujourd’hui :

Elle était bien, la photo ? – Jani Bellefleur-Kaltush

« Pendant un moment, on peut capter un petit je-ne-sais-quoi sur pellicule. Sur le vif, un sourire, un regard. On peut se faire prendre en photo avec un(e) danseur(euse) traditionel(le) autochtone. Pour nous, les Innus, c'est quelque chose qu'on aime faire. Ça représente la grâce, l'élégance, la force de se tenir debout près de quelqu'un qui passe la majorité de son temps à baigner dans un aspect de notre culture qui nous échappe. »

Photographe et vidéaste issue de la communauté de Nutashkuan, Jani Bellefleur-Kaltush souhaite provoquer des rencontres entre des danseurs et danseuses portant une régalia, un habit traditionel de la culture autochtone, et des citoyen.ne.s de la ville de Montréal. Tout cela dans un contexte urbain. Et pour rendre compte de cette rencontre une photo. Tout simplement. Une photo pour immortaliser cet échange entre allochtones et autochtones.

© Jani Bellefleur-Kaltush pour Exeko

Tab – Aïda Lorrain

« J’ai toujours pensé que la création et la réflexion intellectuelle sont à la portée de toutes et tous, et j’aime beaucoup travailler avec des gens qui partagent les mêmes valeurs. Je crois que le réel pouvoir de l’art se manifeste quand un processus artistique parvient à toucher le domaine social, pas seulement les professionnels du milieu et les initiés, et quand l’artiste partage ses connaissances comme un bien public. »

À l’aide de dessins et de gravures sur tablettes de plâtre, Aïda Lorrain invite les co-créateurs et co-créatrices de l’œuvre à traduire une expérience spatio-temporelle vécue dans un lieu. Il s’agit, par ce projet, de déconstruire le sentiment d’exclusion en invitant les participants et participantes à proposer une relecture de la planification urbaine à partir de leur point de vue.

© Exeko

S’il était une fois – Floriane Davin

« C’est dans la différence des uns et des autres que les récits puisent leur force. C’est dans l’imbrication des histoires que les barrières s’estompent. À travers la voix, il n’est plus question d’identité sociale ou ethnique. Ce n’est pas l’apparence de l’individu qui est mise en avant, mais la beauté des mots qu’il prononce. Ce n’est pas la qualité formelle des images capturées qui nous importe mas la poésie qui s’en dégage. Chacun a son œil, sa façon de percevoir le monde qui l’entoure, ses aventures, ses craintes et ses rêves. »

C’est un cadavre exquis audiovisuel que Floriane Davin vous propose pour ce projet. Les un.e.s après les autres, les participant.e.s construisent une courte histoire qui, par un collage vidéographique vont être reliées les unes aux autres pour ne former finalement plus qu’une seule histoire porteuse de sens.

© Floriane Davin pour Exeko

Jaser d’utopie – Anouk Verviers

« Les conversations qui permettent de toucher un état de compréhension mutuelle et d'ouvrir de nouveaux horizons sont pour moi des œuvres en soi. La conversation est une co-création puisqu’elle nécessite un apport de chacun et une adaptation constante à l’autre. »

On peut mettre bien des choses dans une valise. Anouk Verviers, elle y range dans la sienne un salon. Chaleureux, confortable, ce dispositif modulable est propice à la conversation et permet l’inscription d’un discours ouvert et personnel dans la sphère publique. Un dispositif audio situé entre le ou la particpant.e et l’artiste et que chacun.e peut arrêter à tout moment, permettra d’avoir une trace de ces conversations utopiesques.

© Anouk Verviers pour Exeko

Ces lieux de rencontre – Caroline Laplante

« Prendre sa place en tant qu'humain.e dans les lieux que nous fréquentons tous les jours transforme le rapport à soi et au territoire. En s'y trouvant autrement, cette parcelle de territoire où on pose le pied devient une part de soi et nous pouvons ainsi en raconter une histoire qui nous met en scène, une histoire à l'intérieur de laquelle nous devenons sujet. »

Deux mots clés sont au cœur de cette résidence artistique : land art et kasàlà. Caroline Laplante invite les co-créateurs et co-créatrices à créer des installations in situ à l’aide d’objets trouvés sur place et de matériels apportés par l’artiste, mais aussi à rédiger des kasàlàs, des courts poèmes africains qui célèbrent l’humanité. Tous deux sont posés l’un à côté de l’autre pour finalement former une œuvre unique.

© Exeko

Journal des mythologies de Killiane – Catherine Lalonde Massecar

« Qu’est-ce que la mythologie ? Ce sont des histoires fabuleuses de déesses, de demi-dieux et d’héroïnes, des allégories, des fables ou encore des légendes. C’est également un ensemble de mythes qui appartiennent à un peuple et qui se créent autour de phénomènes sociaux. »

Ce que Catherine Lalonde Massecar nous invite à faire avec ces résidences urbaines, c’est transformer les mythologies et les redistribuer dans l’espace collectif. Chaque personne est invitée à créer / imaginer son récit mythologique pour ensuite le disséminer, de manière fictive ou réelle dans l’espace public. Chaque histoire sera, après dissémination archivée dans un Journal des mythologies.

© Félix Bowles (Péristyle Nomade) pour Exeko

Ateliers de cartographie sociale – Emmanuelle Jacques

« Dans mes ateliers de création, j'utilise la cartographie comme prétexte pour amener les gens à parler de leur milieu de vie. J'invite les participants à marquer sur une carte leurs trajets quotidiens, les lieux qu'ils fréquentent, qu'ils chérissent, leurs repaires secrets, les lieux qui leur font peur, qu'ils évitent, ceux dont ils rêvent, qui sont disparus et qui les ont marqués. Je veux connaître leurs liens intimes avec le territoire qu'ils habitent. »

Selon Emmanuelle Jacques, la cartographie est un prétexte à l’échange, une œuvre qui permet de révéler des liens invisibles mais bien réels entre les co-créateurs et co-créatrices des œuvres. Les participant.e.s sont invité.e.s à se situer sur une carte pour ensuite susciter une réflexion sur le territoire.

© Emmanuelle Jacques pour Exeko

 

Voici donc les 7 projets qui vont animer les rues de Montréal. 7 co-créations sous soleil d’été. Mais pour faire de ces ateliers de véritables moments d’échanges et de partages, il vous faut vous, lecteurs et lectrices attentifs/ves, car sans vous, ces œuvres collectives en puissance ne pourront exister. Alors à toutes et tous, nous vous donnons rendez-vous dans les rues de la ville pour que nous réinventions ensemble notre espace urbain.

Offre d'emploi - Chargé.e des communications remplacement congé maternité - (FERMÉE)

Présentation de l’organisme

Exeko est un organisme d’innovation sociale basé à Montréal depuis 2006. Nous utilisons la créativité intellectuelle et artistique au service d’une transformation sociale inclusive et émancipatrice. Notre approche reconnaît avant tout le potentiel de chacun à réfléchir, analyser, agir, créer et être partie prenante de la société, quels que soient sa situation ou son parcours : nous présumons l’égalité des intelligences.

Nous employons à la fois des approches pratiques de médiation intellectuelle et culturelle, et des approches systémiques inspirées de l’innovation sociale, comme moteurs de transformation sociale, afin d’agir positivement sur la société, individuellement et collectivement : émancipation intellectuelle, prévention de l'exclusion (itinérance, crime, suicide, toxicomanie), participation citoyenne et culturelle, inter-reconnaissance, renforcement identitaire, persévérance scolaire, etc.

Exeko.org

Activité principale du poste

Sous la supervision de l’équipe de direction, et en étroite collaboration avec cette dernière, le/la chargé.e des communications a pour mandat de superviser et coordonner les communications internes et externes de l’organisme, participer à la définition des stratégies et politiques qui les régissent et appliquer ces stratégies de communication et de promotion aux différentes activités de l’organisme. Il/Elle coordonne les événements associés et mobilise les communautés autour de l’organisation (médias, partenaires, sympathisants et autres organisations).

Il/Elle s’assure également de suivre les stratégies de collecte de fonds et de promotion de services professionnels mises en place en collaboration avec le pôle partenariat et de les déployer.

Le/la chargé.e des communications est soutenu.e. à plein temps par un agent aux communications.

Consultez la fiche de poste dans sa version complète en cliquant ici.

Date limite de soumission des candidatures : 13 juin à midi.

Contact : rh@exeko.org

Itinéraire de lumière

Par Audrey Mallet avec la participation de Manon Beauchemin

Photo de couverture : © Audrey Mallet pour Exeko

 

Du 20 mars au 30 mai 2017, Exeko proposait une série d’ateliers Biblio-libre, en partenariat avec la BAnQ, dans six lieux liés à l’itinérance. Sept thèmes ont été abordés : le rêve, la fête, la mémoire, les étoiles, la mort, les monstres. Et puis la nuit, juste la nuit,thème transversal de tous nos ateliers.

Ces ateliers de lecture puis d’écriture étaient en fait de véritables moments d’échanges, de rencontres, où médiatrices, bénévoles, bibliothécaires et participants réfléchissaient ensemble à partir de fragments de textes et d’images. Des textes et des images choisis avec soin par les médiatrices d’Exeko, parfois aussi proposés spontanément et avec une grande pertinence par les participant.e.s. Audrey, bénévole ayant participé aux ateliers à l’Itinéraire, témoigne de cette expérience enrichissante :

À rebours. J’ai envie de vous parler d’abord de la fin, de ce dernier atelier émouvant où Yves, l’un des participant.e.s, a les mots justes pour décrire ce que je ressens si fort depuis que je suis bénévole pour Exeko : « c’est essentiel, cette présomption de l’égalité des intelligences. Exeko, c’est la renaissance d’une posture que j’essaye d’avoir depuis toujours. » 

Cette égale capacité à interroger le réel quand on nous donne les bonnes armes pour le saisir, en extirper le sens, en débattre. Nous nous ressemblons beaucoup, autour de la table du café de l’Itinéraire. Nous avons ce même regard curieux et un appétit insatiable. Apprendre, s’abreuver aux racines d’autres arbres, ces grands arbres que nous sommes tous dans la forêt touffue du savoir. Tour à tour, avec beaucoup de respect et de bienveillance, on s’écoute et se raconte (oui, les arbres ont la parole), puis tout imprégnés de ce que les autres nous livrent de ces extraits de livres, on grandit, s’étire vers la lumière.

© Audrey Mallet pour Exeko

La nuit, que l’on décrit, rêve et interroge au prétexte de la littérature. À chacun de nos ateliers demeure cette dichotomie, elle est simple je crois, un peu naïve mais si juste pourtant. La nuit, le jour, deux faces inverses dans le miroir. Cela revient si souvent dans nos conversations, et toujours l’on s’en étonne, on s’attache à trouver toutes les nuances de gris entre ce qui trop souvent s’oppose, le sombre à la lumière, le sommeil et le rêve, le bien, le mal, le silence et le bruit. J’aime cette attention aux détails, nos longues errances communes autour d’un mot, d’une tournure qui semble changer le ton. 

Que nous dit-on, et que lit-on ? Est-ce que l’un de nous ou l’auteur a raison ? On apprend à saisir les subtiles étapes, entre ce que l’un pense, et puis ce qu’il en dit, entre ce qu’il en reste après des décennies, des siècles parfois, et comment on le saisit plongé dans l’aujourd’hui, nos cerveaux imprégnés de cette distance, de notre époque, de notre histoire singulière aussi. On se réjouit de la diversité de nos regards, de ce qu’on est capable de décrire à partir d’un même texte. Et c’est si beau, de décortiquer ensemble ces couches-là, de s’étonner de ce que l’on ne comprend pas, et puis de rebondir, de rêver, de repartir, parce qu’un des camarades a tendu le flambeau, éclairant tout à coup le texte obscur de la lumière de l’esprit.

Sentinelles. C’est drôle. Quand je découvre que vous avez choisi ce nom-là pour le livre de vos écrits, mes ami.e.s camelots, je me dis qu’on est en plein dedans, et je vois briller vos lanternes, ces étoiles qu’au bout de nos bras on se passe et l’on tend, dans la nuit justement. Je reconnais bien là aussi ce qu’Exeko repousse : l’obscur, c’est-à-dire la peur, l’intolérance ou juste le ténébreux continent de ce que l’on ne sait pas.

© Audrey Mallet pour Exeko

La matière de base de ces écrits porteurs et le médium de nos échanges ? Le français, notre langue commune. Le français riche et multiple, lien profond entre toutes nos étrangetés. Mustafa est né au Maroc, Cindy au Québec, moi en France. « Le français, si je le parle, si je l’adopte, cela devient ma langue aussi, c’est un butin » assure Mustafa en citant Kateb Yacine. Kateb Yacine, me voilà touchée en plein coeur. L’un de mes auteurs préférés. On lit aussi des textes de Sarraute, de Réjean Ducharme évidemment, d’Éluard, d’Hector de Saint-Denys Garneau, de Cioran, on récuse ensemble l’apparente simplicité d’Épicure et se moque des contradictions de Nietzsche, on se soutient pour traverser le torrent de la langue, la déferlante, atterrissant souvent périlleusement mais sans glisser jamais sur les pierres immortelles que sont les œuvres des autres, ces pages qui nous marquent, qui nous portent, et que l’on porte à notre tour.

Alors on ne peut pas tout à fait fermer la porte, après tout ça. Des liens se sont tissés. Josée et Manon participent à un projet de correspondance intergénérationnelle que j’ai lancé entre des femmes francophones. J’ai commencé la lecture d’Une éducation sans école, le formidable livre dont Mustafa m’avait parlé et dont le sujet me parle tant. Yves m’a appelé pour s’assurer qu’on se reverrait bientôt. Et puis mardi dernier nous étions à nouveau réunis pour le lancement de Sentinelles, le livre qui revient sur 25 ans d’écriture dans le journal l’Itinéraire. Des liens se sont tissés, et si discrète notre petite galaxie scintille encore dans la nuit.

© Audrey Mallet pour Exeko

Une tuque qui bibliothe

Par Alexis Penaud

Photo de couverture : © Exeko

Vendredi dernier, j'ai ôté ma casquette d'agent aux communications à Exeko pour revêtir une chaleureuse tuque : celle de bénévole, les ambassadeurs de la pensée Exekienne. Ma tuque et moi nous nous sommes ainsi rendus à la Maison du Père afin de participer à un atelier Biblio-Libre autour du fragment. Le thème du jour : les personnages de la nuit, ces êtres incontournables de la littérature mondiale qui peuplent notre imaginaire.

© Exeko

Nous étions six à participer à ce nouvel atelier, Alain, Michel et Yvon, tous trois résidents de la Maison du Père, mais aussi Isabelle, médiatrice d'Exeko, Tiffanie et moi, bénévoles. Regroupé.es dans la salle Oasis, vous vous doutez bien que les discussions ne pouvaient être que fertiles... Aussi mystérieux et inquiétants soient ces êtres de la nuit, il en faut plus pour effrayer les participants qui avec une grande vivacité d'esprit ont déplié le sens de ces fragments et trouver des résonnances de ces personnages dans nos existences et nos sociétés.

Qu'il était bon de les écouter s'exprimer et s'enthousiasmer sur ces textes. Ma tuque et moi n'osions pas les interrompre de peur de les couper dans leurs élans parfois lyriques, parfois polémiques, mais toujours respectueux de la pensée de son voisin. J'ai préféré me faire discret, pour mieux enregistrer ce qu'ils racontaient. Éventuellement, lorsque la discussion s'apaisait, je me risquais à poser une timide question mais c'était pour mieux les observer s'envoler à nouveau. Je les écoutais avec attention et j’étais heureux d'observer leurs mots se bousculer dans la salle Oasis. Un moment retint particulièrement mon attention, me toucha tout particulièrement. En tout début d'atelier. Lorsque chacun partagea son coup de cœur littéraire.

© Exeko

Isabelle souhaitait en effet avant de plonger dans ces textes de la nuit, que les participants nous partagent un livre qui les marqua afin de les faire figurer ensuite sur des marque-pages Biblio-Libre. Un exercice que chacun aborda différemment. Il se révéla difficile pour Michel, un habitué du programme Biblio-Libre, qui a préféré nous partager non pas un, non pas deux mais bien trois coups de cœur (oui monsieur !) car, avec le temps, nous dit-il, les goûts changent et les coups de cœur aussi. Pour Alain et Yvon l'exercice fut plus facile. Alain a décidé de nous parler de Mon Combat d'Adolf Hitler car, bien que « [son] seul point commun avec Hitler, soit sa date de naissance », il voyait en cette œuvre un outil historique remarquable pour comprendre les mécanismes du nazisme et ce qui a conduit à révéler notre plus infâme visage. Et enfin il y eut le choix d'Yvon : Les Chasseurs de mammouths. Je ne connaissais pas cette œuvre mais je compte bien cesser de l'ignorer très prochainement. Je ne sais pas si Yvon s'est rendu compte à quel point sa manière de raconter l'histoire de cette jeune Ayla, héroïne de cette saga littéraire à laquelle il s'identifia très vite, me toucha. Je percevais une belle émotion dans sa voix. Une émotion communicative. Il m'a donné envie de plonger dans ce monde préhistorique qui « déniaise le cerveau », finit-il par dire avec un beau sourire.

Ma tuque et moi sommes sortis de l'atelier à 19h30, enthousiasmés par cette fin d'après-midi littéraire et philosophique. Heureux d'avoir assisté à ce beau moment de partage, de m'être nourri de paroles sages et sauvages à la fois. S'il est important pour les résidents de la Maison du Père de s'exprimer sur des sujets aussi littéraires et philosophiques que ceux abordés ce jour-là, il m'a également fait du bien d'observer les mouvements de leurs pensées. Lundi j'ai repris ma casquette d'agent aux communications... mais il est évident que ma tuque ne fait que dormir paisiblement dans un coin, encore bercée par les histoires des participants...

© Mouna Imad-eddine pour Exeko

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral