La médiation intellectuelle par la cocréation littéraire

Texte : Tiphaine Barrailler et Bianca Laliberté

Pour mieux comprendre la démarche derrière la création de l'oeuvre vidéo NUITS, captée dans le cadre du programme Biblio-libre d’Exeko, à partir d’une cocréation littéraire réunissant neuf auteur.trice.s rencontré.e.s dans divers organismes communautaires, nous vous invitons à lire le texte suivant rédigé par les médiatrices Tiphaine Barrailler et Bianca Laliberté.

« Nous sommes dans une situation généralisée de perte de repères communs. Les grands modèles de pensée se sont effondrés, consumés par le recul de la religion et la dissémination victorieuse de l’individualisme néolibéral. Nous nous retrouvons perpétuellement confrontés à un monde fragmenté (par la sur-stimulation médiatique, l’omniprésence de discours multiples, babéliques). Or, en cet immense espace de jeu cadençant le visible et l’invisible, ce film n’est autre qu’une tentative de rendre audibles et visibles des voix désirantes rencontrées en des lieux insoupçonnées. Dans l’antre de la nuit, nous ciblons Babel heureuse, ou du moins décomplexée. »

Dans le cadre du projet Biblio-libre de l’édition 2017, dix ateliers de médiation intellectuelle ont eu lieu dans 6 organismes communautaires de la Ville de Montréal et à la BAnQ, tous préoccupés par les enjeux de l’itinérance. En chacun de ces organismes trônent des bibliothèques sans propriétaires installées par Exeko au courant des dernières années. Leur existence garantit en ces espaces un libre accès à des livres et vise précisément à cultiver la littératie et la vie intellectuelle dans une perspective d’émancipation et d’inclusion sociale.

Présentation du film NUITS par Tiphaine Barrailler et Bianca Laliberté lors de l'exposition 2915 le 9 mars 2018.

Cependant, la matière du livre, comme objet d’échange, pose problème : il est quasi-impossible de la saisir toute entière dans les contextes d’ateliers de deux heures. Comme les ateliers de médiation intellectuelle mobilisent des groupes d’individus autour d’objets communs de réflexion dans une perspective éducative prise en charge par tout un chacun, les fragments de livres arborent une double opportunité pour la création d’un commun lequel, assumons-nous, n’existe pas avant d’être pratiqué, articulé, manipulé, pétri, façonné. Ainsi est-il toujours question de se donner les moyens de l’engendrer. Comment jouer et rejouer le sens au creux de la dispersion qui organise notre expérience contemporaine? Voire, comment œuvrer à une construction commune de sens ? Comment manipuler la matière livresque dans la perspective d’une écriture à plusieurs en des contextes qui s’y ne prêtent pas aussi bien qu’en une université, par exemple? Dans le contexte précis de ce projet, le commun fut d’une part envisagé comme espace partagé au moment des ateliers où se multiplièrent les discussions érudites. Ensuite, en tant que patrimoine culturel proposé à l’appropriation que l’on peut sans gêne nommer « la grande culture occidentale » au terme d’un geste d’écriture.

La présence des fragments dont la jonction thématique est la nuit (images, éclats de pensées philosophiques, bribes de romans) se joue ici sur deux trames. La trame vidéographique, d’abord, les donnent à voir, constituée de matières pelliculaire agencées par Charles-André Coderre, parmi lesquelles des images captées lors de l’enregistrement. Puis, la trame audio, corps composé de neuf voix singulières, les donnent à entendre. Chaque texte fut en effet rédigé en écho à de petites séries de fragments de livres sélectionnés par les auteur.trice.s eux-mêmes/elles-mêmes dans le processus d’écriture. Ces auteur.trice.s rencontré.e.s dans les divers organismes visités sont: Michel Beaupré, Josée Cardinal, J-M Fortin, Robert Quenneville, Yves Manseau, Mostapha, Sylvain, Cindy Tremblay et Vangolet. Sur cette trame, s’ajoute la musique de Frédéric Boisclair.

 

Ce projet a été réalisé grâce au soutien financier du Ministère de la Culture et des Communications et de la Ville de Montréal dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal.

 

Nous tenons également à remercier l'Auberge Madeleine, la BAnQ, Chez Doris, La Maison du Père, L’Itinéraire, la Mission Old Brewery, ainsi que le PAS de la rue pour leur précieuse collaboration au projet.

 

La médiation intellectuelle par la cocréation littéraire

Texte : Tiphaine Barrailler et Bianca Laliberté

Pour mieux comprendre la démarche derrière la création de l'oeuvre vidéo NUITS, captée dans le cadre du programme Biblio-libre d’Exeko, à partir d’une cocréation littéraire réunissant neuf auteur.trice.s rencontré.e.s dans divers organismes communautaires, nous vous invitons à lire le texte suivant rédigé par les médiatrices Tiphaine Barrailler et Bianca Laliberté.

« Nous sommes dans une situation généralisée de perte de repères communs. Les grands modèles de pensée se sont effondrés, consumés par le recul de la religion et la dissémination victorieuse de l’individualisme néolibéral. Nous nous retrouvons perpétuellement confrontés à un monde fragmenté (par la sur-stimulation médiatique, l’omniprésence de discours multiples, babéliques). Or, en cet immense espace de jeu cadençant le visible et l’invisible, ce film n’est autre qu’une tentative de rendre audibles et visibles des voix désirantes rencontrées en des lieux insoupçonnées. Dans l’antre de la nuit, nous ciblons Babel heureuse, ou du moins décomplexée. »

Dans le cadre du projet Biblio-libre de l’édition 2017, dix ateliers de médiation intellectuelle ont eu lieu dans 6 organismes communautaires de la Ville de Montréal et à la BAnQ, tous préoccupés par les enjeux de l’itinérance. En chacun de ces organismes trônent des bibliothèques sans propriétaires installées par Exeko au courant des dernières années. Leur existence garantit en ces espaces un libre accès à des livres et vise précisément à cultiver la littératie et la vie intellectuelle dans une perspective d’émancipation et d’inclusion sociale.

Présentation du film NUITS par Tiphaine Barrailler et Bianca Laliberté lors de l'exposition 2915 le 9 mars 2018.

Cependant, la matière du livre, comme objet d’échange, pose problème : il est quasi-impossible de la saisir toute entière dans les contextes d’ateliers de deux heures. Comme les ateliers de médiation intellectuelle mobilisent des groupes d’individus autour d’objets communs de réflexion dans une perspective éducative prise en charge par tout un chacun, les fragments de livres arborent une double opportunité pour la création d’un commun lequel, assumons-nous, n’existe pas avant d’être pratiqué, articulé, manipulé, pétri, façonné. Ainsi est-il toujours question de se donner les moyens de l’engendrer. Comment jouer et rejouer le sens au creux de la dispersion qui organise notre expérience contemporaine? Voire, comment œuvrer à une construction commune de sens ? Comment manipuler la matière livresque dans la perspective d’une écriture à plusieurs en des contextes qui s’y ne prêtent pas aussi bien qu’en une université, par exemple? Dans le contexte précis de ce projet, le commun fut d’une part envisagé comme espace partagé au moment des ateliers où se multiplièrent les discussions érudites. Ensuite, en tant que patrimoine culturel proposé à l’appropriation que l’on peut sans gêne nommer « la grande culture occidentale » au terme d’un geste d’écriture.

La présence des fragments dont la jonction thématique est la nuit (images, éclats de pensées philosophiques, bribes de romans) se joue ici sur deux trames. La trame vidéographique, d’abord, les donnent à voir, constituée de matières pelliculaire agencées par Charles-André Coderre, parmi lesquelles des images captées lors de l’enregistrement. Puis, la trame audio, corps composé de neuf voix singulières, les donnent à entendre. Chaque texte fut en effet rédigé en écho à de petites séries de fragments de livres sélectionnés par les auteur.trice.s eux-mêmes/elles-mêmes dans le processus d’écriture. Ces auteur.trice.s rencontré.e.s dans les divers organismes visités sont: Michel Beaupré, Josée Cardinal, J-M Fortin, Robert Quenneville, Yves Manseau, Mostapha, Sylvain, Cindy Tremblay et Vangolet. Sur cette trame, s’ajoute la musique de Frédéric Boisclair.

 

Ce projet a été réalisé grâce au soutien financier du Ministère de la Culture et des Communications et de la Ville de Montréal dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal.

 

Nous tenons également à remercier l'Auberge Madeleine, la BAnQ, Chez Doris, La Maison du Père, L’Itinéraire, la Mission Old Brewery, ainsi que le PAS de la rue pour leur précieuse collaboration au projet.

 

La médiation intellectuelle par la cocréation littéraire

Texte : Tiphaine Barrailler et Bianca Laliberté

Pour mieux comprendre la démarche derrière la création de l'oeuvre vidéo NUITS, captée dans le cadre du programme Biblio-libre d’Exeko, à partir d’une cocréation littéraire réunissant neuf auteur.trice.s rencontré.e.s dans divers organismes communautaires, nous vous invitons à lire le texte suivant rédigé par les médiatrices Tiphaine Barrailler et Bianca Laliberté.

« Nous sommes dans une situation généralisée de perte de repères communs. Les grands modèles de pensée se sont effondrés, consumés par le recul de la religion et la dissémination victorieuse de l’individualisme néolibéral. Nous nous retrouvons perpétuellement confrontés à un monde fragmenté (par la sur-stimulation médiatique, l’omniprésence de discours multiples, babéliques). Or, en cet immense espace de jeu cadençant le visible et l’invisible, ce film n’est autre qu’une tentative de rendre audibles et visibles des voix désirantes rencontrées en des lieux insoupçonnées. Dans l’antre de la nuit, nous ciblons Babel heureuse, ou du moins décomplexée. »

Dans le cadre du projet Biblio-libre de l’édition 2017, dix ateliers de médiation intellectuelle ont eu lieu dans 6 organismes communautaires de la Ville de Montréal et à la BAnQ, tous préoccupés par les enjeux de l’itinérance. En chacun de ces organismes trônent des bibliothèques sans propriétaires installées par Exeko au courant des dernières années. Leur existence garantit en ces espaces un libre accès à des livres et vise précisément à cultiver la littératie et la vie intellectuelle dans une perspective d’émancipation et d’inclusion sociale.

Présentation du film NUITS par Tiphaine Barrailler et Bianca Laliberté lors de l'exposition 2915 le 9 mars 2018.

Cependant, la matière du livre, comme objet d’échange, pose problème : il est quasi-impossible de la saisir toute entière dans les contextes d’ateliers de deux heures. Comme les ateliers de médiation intellectuelle mobilisent des groupes d’individus autour d’objets communs de réflexion dans une perspective éducative prise en charge par tout un chacun, les fragments de livres arborent une double opportunité pour la création d’un commun lequel, assumons-nous, n’existe pas avant d’être pratiqué, articulé, manipulé, pétri, façonné. Ainsi est-il toujours question de se donner les moyens de l’engendrer. Comment jouer et rejouer le sens au creux de la dispersion qui organise notre expérience contemporaine? Voire, comment œuvrer à une construction commune de sens ? Comment manipuler la matière livresque dans la perspective d’une écriture à plusieurs en des contextes qui s’y ne prêtent pas aussi bien qu’en une université, par exemple? Dans le contexte précis de ce projet, le commun fut d’une part envisagé comme espace partagé au moment des ateliers où se multiplièrent les discussions érudites. Ensuite, en tant que patrimoine culturel proposé à l’appropriation que l’on peut sans gêne nommer « la grande culture occidentale » au terme d’un geste d’écriture.

La présence des fragments dont la jonction thématique est la nuit (images, éclats de pensées philosophiques, bribes de romans) se joue ici sur deux trames. La trame vidéographique, d’abord, les donnent à voir, constituée de matières pelliculaire agencées par Charles-André Coderre, parmi lesquelles des images captées lors de l’enregistrement. Puis, la trame audio, corps composé de neuf voix singulières, les donnent à entendre. Chaque texte fut en effet rédigé en écho à de petites séries de fragments de livres sélectionnés par les auteur.trice.s eux-mêmes/elles-mêmes dans le processus d’écriture. Ces auteur.trice.s rencontré.e.s dans les divers organismes visités sont: Michel Beaupré, Josée Cardinal, J-M Fortin, Robert Quenneville, Yves Manseau, Mostapha, Sylvain, Cindy Tremblay et Vangolet. Sur cette trame, s’ajoute la musique de Frédéric Boisclair.

 

Ce projet a été réalisé grâce au soutien financier du Ministère de la Culture et des Communications et de la Ville de Montréal dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal.

 

Nous tenons également à remercier l'Auberge Madeleine, la BAnQ, Chez Doris, La Maison du Père, L’Itinéraire, la Mission Old Brewery, ainsi que le PAS de la rue pour leur précieuse collaboration au projet.

 

Call for projects for artistic residencies of Métissages Urbains - (CLOSED)

This year again we are launching the call for proposals for the summer artistic residencies of Métissages Urbains! We hope to be introduced to three artists who will lead projects of co-creation and artistic reflection with people met during the project. These residences will partly be executed in the public space with passerby. This year, we would like to invite an Indigenous artist and two artists who want to work with newcomers in Mercier-Hochelaga-Maisonneuve and in Montréal-Nord. We look forward to discovering the applications.

Deadline for newcomer artistic residencies: April 30th, 2018

Deadline for Indigenous artistic residency:May 15th, 2018

For any other questions or inquiries, feel free to send an email to ​metissages@exeko.org or coming to Exeko's offices: 5445 Avenue de Gaspé, #405, Montréal (QC) H2T 3B2

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News